Même si l’homme, par ce côté modeste qui le caractérise, a considéré l’annonce très attendue de la restitution par la France au Bénin, de 26 biens culturels pillés au Dahomey pendant la colonisation, comme étant une avancée, l’événement reste et demeure une victoire inédite de la diplomatie béninoise conduite de main de maître par Aurélien Agbénonci, puisque c’est de lui qu’il s’agit. Victoire dûe à l’offensive diplomatique du Bénin sous l’égide du ministre Aurélien Agbénonci; mais aussi une victoire collective menée conjointement avec le jeune et dynamique ministre du Tourisme, de la culture et des Sports Oswald Homéky.

Depuis l’annonce de la restitution des œuvres, les deux ministres ne dorment pas sur leurs lauriers, en témoigne la séance de travail qu’ils ont eue vendredi avec plusieurs acteurs du secteur culturel et touristique du Bénin juste après l’annonce. On pouvait noter à cette séance, outre la présence des deux ministres, celle de José Pliya, Directeur de l’Agence Nationale de promotion des Patrimoines et de développement du Tourisme (Anpt) et du Garde des Sceaux. Même si la teneur de cette rencontre d’urgence n’est pas encore connue, cela va de soi que le tandem Aurélien Agbénonci-Oswald Homéky entend s’assurer que les dispositions sont effectivement prises pour accueillir les biens culturels. Un triomphe à graver dans les annales de l’histoire du Bénin mais aussi celle de l’Afrique toute entière. Car de mémoire d’Homme, C’est la première fois qu’une ancienne colonie d’Afrique subsaharienne formulait une telle demande.

Une demande inédite qui a finalement abouti grâce au dynamisme, à la ténacité et à l’engagement du Chef de la diplomatie béninoise sous la direction et les instructions du Chef de l’Etat, le Président Patrice Talon. Un combat assorti d’un engagement qu’il a fait sien durant 02 ans. Dès avril 2016, le ministre Agbénonci sur instruction du Chef de l’Etat avait déjà pris ses marques dans ce dossier. On se souvient, le 27 juillet 2016, soit trois mois après sa prise de service, Aurélien Agbénonci avait adressé un courrier à son homologue français Jean-Marc Ayrault pour réclamer au nom du gouvernement béninois, le retour dans le patrimoine culturel national, des biens historiques pillés au Dahomey au cours de l’époque coloniale par les troupes du général Dodds. A cette demande légitime, c’est une fin de non-recevoir catégorique que la partie française a opposée au gouvernement béninois en mars 2017. Mais cela n’a aucunement émoussé la détermination du gouvernement béninois et de son Chef, le Président Patrice Talon qui a instruit son ministre des affaires étrangères à poursuivre l’offensive.

Ainsi, grâce au leadership éclairé, l’offensive diplomatique clairvoyante et le sens de négociation du ministre Aurélien Agbénonci, de notables avancées ont été enregistrées notamment au cours de la séance de négociation du lundi 3 avril 2017 à l’issue duquel le Chef de la diplomatie béninoise a affirmé que, “l’espoir est permis”. De l’espoir à la réalité, la ténacité et l’engagement du ministre Aurélien Agbénonci ont payé car depuis la mise sur pied le 5 mars de la mission confiée à Bénédicte Savoy et Felwine Sarr suite au passage du Chef de L’État béninois en France, l’homme n’a ménagé aucun effort pour que le Bénin recouvre ce patrimoine “exilé”.

Depuis jeudi dernier, le Bénin est sorti victorieux ou du moins fier de cette lutte de longue haleine. Le Chef de l’Etat Patrice Talon a impulsé la dynamique; Aurélien Agbénonci en bras opérationnel, a assuré de main de maître le service d’un retour triomphal de nos biens pillés depuis plus de 200 ans en complicité avec son collègue Oswald Homéky. C’est un homme qui est à la manette, c’est la République qui en sort gagnante et enfin c’est le Bénin Révélé qui imprime ainsi la marque de la différence.

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