Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération M. Aurelien AGBENONCI prend part à la 34 ème Session ordinaire du Conseil exécutif de l’Ua les 07 et 08 février 2019 à Addis-Abeba en Éthiopie.

Dans une interview accordée à Rfi, le chef de la diplomatie béninoise reste très optimiste quant à l’effectivité du projet d’une taxe sur les importations pour le financement de l’Ua :

« Vous savez, souvent on parle des choses qui ne marchent pas. Mais de temps en temps parlons des choses qui marchent. Plus de 80% des pays membres de  l’organisation l’ont adoptée, ce qui est important. Quel est l’intérêt de cette taxe ? C’est qu’une organisation qui veut impulser l’intégration africaine ne peut pas être dépendante de l’extérieur et d’autres bailleurs. Que d’autres unions financent cette union forcément, on dit dans ma langue que c’est celui qui paye la farine décide de la manière dont le gâteau doit être distribué. Donc en mettant en place ce système de taxe sur des importations qualifiées, cela veut dire que tout ce qui concerne le commerce interafricain n’est pas concerné, on essaie de donner à l’organisation les moyens de conduire ses politiques. Je crois que c’est une révolution. Elle est tranquille, elle est réelle. Elle prend et ça avance ».

A la question de savoir ‘’qu’avec la future présidence de l’Egypte, c’est-à-dire un pays qui n’est pas très chaud pour la fameuse taxe sur les importations’’, s’il n’est pas inquiet, M. Aurelien AGBENONCI répond : « Je ne suis pas inquiet parce que vous avez dû noter lors de la session extraordinaire du mois de novembre un infléchissement dans le discours de ce pays frère».

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